Comme on le sait, il existe 3 modèles de prothèses anatomiques qui se différencient par leur forme : la ronde, l’ergonomique et l’anatomique. Le résultat esthétique obtenu avec chacune des trois prothèses est très différent : en simplifiant, on peut dire que les implants ronds remplissent davantage la partie supérieure des seins, et sont généralement préférés par les patientes qui souhaitent un résultat « visible » avec rehaussement du décolleté. Les anatomiques sont toujours associées à des résultats plus naturels, moins visibles pour les autres, car s’ils permettent un excellent remplissage et projection de la partie inférieure des seins, ils laissent la partie supérieure de la poitrine moins pleine, avec un effet global qui est rappelle plus le « classique » sein « , c’est-à-dire » goutte « . Enfin, l’ergonomie,
Les prothèses mammaires (caractéristiques)
Au cours des 4 \ 5 dernières années, l’utilisation des anatomiques traditionnelles s’est fortement réduite, surtout pour 2 raisons : la première et la plus importante est liée au fait que les anatomiques d’il y a quelques années étaient toutes macrotesturisées, c’est-à-dire leur revêtement le plus externe (disons que leur « coquille ») est très ridée. Les prothèses macrotexturées ont été conçues de cette manière principalement parce que l’on croyait qu’une surface plus rugueuse permettait d’une part à la prothèse de mieux adhérer aux tissus et donc de ne pas bouger ni tourner, d’autre part on pensait qu’elle était à un moindre risque de rejet/contracture capsulaire. Malheureusement, il y a eu des cas d’une maladie appelée ALCL qui est un lymphome anaplasique à grandes cellules, lié précisément à la présence d’implants mammaires macrotexturés, qui en fait pour cette raison ont été retirés du commerce dans de nombreux pays, dont l’Italie en 2019. Heureusement, ce sont peu de cas, en fait il y a aujourd’hui environ 1100 cas dans le monde, avec un faible taux de mortalité, et avec environ 12 000 nouveaux cas en Europe et 6 000 nouveaux cas aux États-Unis dans les années à venir. La recommandation qui est donnée aux patientes, et elles sont des millions, porteuses de ces implants est simplement de se soumettre à des contrôles périodiques, notamment une échographie mammaire et un éventuel prélèvement de liquide autour de la prothèse avec examen cytologique. Alors, répétons-le, pas d’alarmisme. et avec environ 12 000 nouveaux cas en Europe et 6 000 nouveaux cas aux États-Unis dans les années à venir. La recommandation qui est donnée aux patientes, et elles sont des millions, porteuses de ces implants est simplement de se soumettre à des contrôles périodiques, notamment une échographie mammaire et un éventuel prélèvement de liquide autour de la prothèse avec examen cytologique. Alors, répétons-le, pas d’alarmisme. et avec environ 12 000 nouveaux cas en Europe et 6 000 nouveaux cas aux États-Unis dans les années à venir. La recommandation qui est donnée aux patientes, et elles sont des millions, porteuses de ces implants est simplement de se soumettre à des contrôles périodiques, notamment une échographie mammaire et un éventuel prélèvement de liquide autour de la prothèse avec examen cytologique. Alors, répétons-le, pas d’alarmisme.
La deuxième raison est que les anatomiques, malgré leur surface rugueuse, tournent chez au moins 25% des patients (chiffre précis qui ressort des études radiologiques) ; dans une bonne partie de ces 25% la rotation, qui a lieu sur un plan frontal, est légère et n’est pas ressentie précisément par les patients, mais dans de nombreux cas, notamment lorsque la prothèse tourne de plus de 30-40 degrés, alors le patient il le remarque nettement, car le sein change de forme. La partie inférieure de la prothèse est tournée vers le haut et laisse donc une sorte de vide dans le pôle mammaire inférieur et provoque un remplissage plus important et non naturel soit à l’extérieur, soit à l’intérieur.
Prothèses mammaires Innovation
Aujourd’hui de nouvelles prothèses anatomiques sont disponibles, caractérisées principalement par deux aspects extrêmement innovants : une surface presque lisse et un système de fixation innovant, appelé true fixation.
La surface est nanotexturisée, c’est-à-dire qu’elle présente de très petites irrégularités visibles uniquement au microscope, alors qu’apparemment elles semblent lisses ; cette caractéristique rend les prothèses plus sûres. En effet, elles ne sont pas associées au risque d’ALCL (lymphome anaplasique), et présentent également un risque de contracture capsulaire et de rejet beaucoup plus faible que les précédentes prothèses anatomiques plissées, les seins paraissant très doux au toucher. Après tout, la nanotexturation caractérise également les prothèses ergonomiques et représente aujourd’hui la nouvelle voie en matière d’augmentation mammaire.
Mais la caractéristique la plus innovante des nouvelles pièces anatomiques consiste peut-être dans le fait que sur leur face postérieure, celle qui doit être comprise sur la poitrine, elles ont deux « onglets », c’est-à-dire deux petits anneaux en silicone qui servent à fixer la prothèse. En d’autres termes, la technique consiste à faire passer des sutures à travers ces petites « boucles », fixées à la prothèse et, par la suite, à fixer les sutures aux tissus de la paroi thoracique. D’où le concept de « vraie fixation » qui est un système de vraie fixation des prothèses. En conséquence, les prothèses ne pourront pas tourner mais conserveront leur position.
Une dernière particularité de ces implants est la présence à leur surface de « lignes » radio-opaques qui permettent de vérifier leur bon positionnement avec une mammographie normale.
Ces aspects rendent donc les nouvelles prothèses anatomiques idéales pour tous les patients qui souhaitent un résultat très naturel, sans risque d’ALCL, avec un très faible taux de contracture capsulaire et une consistance extrêmement douce. Ils sont également indiqués dans de nombreux cas de plastie mammaire reconstructive après mastectomie, ainsi que dans les seins tubéreux qui, notoirement, sont très peu développés dans la partie inférieure.